Tōkyō, capitale du Japon.

Une ville mondialement réputée pour son aspect alliant ultra-modernité et tradition, elle est caractérisée par ses gratte-ciels, ses magasins de produits électroniques et de matériels Hi-Fi, mais aussi par ses nombreux sanctuaires shinto et temples bouddhistes, notamment dans les arrondissements de Chiyoda, Shibuya ou Minato.

La métropole de Tōkyō ou préfecture de Tōkyō forme l’une des 47 préfectures du Japon, mais dispose d’un statut administratif particulier de préfecture métropolitaine. L’agglomération de Tōkyō toutefois s’étend au-delà des limites territoriales de la préfecture, rayonnant sur une large frange de la baie de Tōkyō, ainsi que sur la région du Kantō. Avec plus de trente millions d’habitants, l’agglomération de Tōkyō, quelle que soit la manière dont on la définit, forme l’aire urbaine la plus peuplée au monde.









« Cette ville aux allures si parfaites est bien loin d’être un petit paradis. Le jour, on ne sait plus où mettre les pieds tellement les quartiers sont bondés : la vie se déroule à « cent à l'heure », et ça se voit. Mais une fois la journée passée, le soleil couché, un voile d’obscurité recouvre la ville et nous pouvons sans doute s’extasier devant cette ville de lumière.

Je me trouve à Kabukichō, le quartier chaud de Shinjuku.

Les attractions sexuelles s’entassent les unes sur les autres, et le quartier regorge de monde. Moi, j’attends mes potes pour se faire une toile. Il faut dire qu’en habitant à côté de ce quartier, nous n’avions pas trop le choix de la destination. Tiens, voilà un étrange couple, un vieil homme et une jeune femme, n’est-ce pas insolite ? Tout le monde devrait les pointer du doigts, dire « hé regardez, ils se dirigent vers un love hotel, c’est curieux ! ». Seulement, nous sommes à Kabukichō, et ici, ce n’est pas grave. C’est comme ce groupe de jeunes là, sortant du bar, et se dirigeant vers la boîte de striptease. Ils devraient être chez eux et faire leurs devoirs. Et leurs parents, ils ne se doutent de rien… Il suffit simplement de rester planté là, et de tourner la tête d’un côté ou de l’autre pour y voir des choses inaccoutumées dans d’autres quartiers. Cet homme habillé costume/cravate, qui fait sûrement partie d'une grosse société de Shinjuku, pénètre dans le « Sakura », le club d'hôtesse le plus célèbre. Ou encore cette femme qui ressort du club d'hôtes, « Eden », accompagnée de son hôte. Puis ce clochard là, qui distribue des revues porno’ à tout le monde et à n'importe qui… Et puis, Kabukichō et les yakuzas, c’est aussi une légende urbaine. « Mais comment t’as su que c’était des yakuzas ? ». Je ne pense pas me tromper en disant qu’en se baladant ici de nuit, et à arpenter les petites ruelles, la réponse tombe sous le sens. Mercedes noires, vitres teintées, hommes en costumes sombres toutes les cinq minutes passent difficilement pour des « working men » sortis du « pachinko », surtout quand ils attendent bras croisés devant leurs clubs. »

Dans cette ville où se mélangent rêves et cauchemars, où vous pouvez vous laisser porter par le courant tout comme vous plaire à vous jouer des autres, qui serez-vous ?